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Les articles de ce thème « DevCo« , vous permettent de découvrir qui je suis, en tant que fondatrice de DevCo, d’où je viens, quelles sont mes valeurs etc. Et également découvrez-en plus sur les partenaires de DevCo.
Cette série d’articles vous permet de suivre des bilans d’expériences dans l’aventure entrepreneuriale de DevCo.
Dans cet article, je vous partage les étapes par lesquelles je suis passée pour créer mon entreprise.
Saviez-vous qu’avant de s’appeler DevCo, mon activité s’appelait BookCo ?
Le bilan de compétences
Mars 2018, je suis depuis le début de l’année à mi-temps dans un grand groupe bancaire sur un poste en CDI. Je travaille dans cette entreprise depuis près de 5 ans, et je sens que quelque chose ne va plus, sans pour autant réussir à poser les mots sur ce mal être. J’ai demandé un mi-temps qui a été accepté par ma hiérarchie, et me voilà à initier un bilan de compétences en collectif.
Mai 2018, je termine ce bilan de compétences, qui a été une véritable révélation pour moi. J’ai appris à me connaitre, à mettre en avant mes compétences – ce que je sais faire -, et mes appétences – ce que j’aime faire -. J’ai posé des mots sur ce qui n’allait pas. Je manquais de sens, j’avais envie de plus d’impact dans mon activité, de ne plus être un numéro, qu’un petit maillon dans un grand rouage, avec lequel je ne partageais plus les valeurs. Et j’ai découvert que j’avais un fort besoin d’autonomie, d’indépendance, de choisir mes horaires, mes sujets de travail, les personnes avec qui je souhaite travailler, et de véhiculer mes propres messages. Je voulais entreprendre, et je me sentais prête pour.
Les débuts avec BookCo
Au cours de ce bilan de compétences, j’ai découvert le développement personnel. Alors passionnée par ce sujet, je m’abreuve de multiples supports inspirants, des livres, des articles de blog, des vidéos, des podcasts, des conférences… Et je ressens le besoin d’échanger avec d’autres autour de ces supports, pour avoir leurs avis, leurs retours, comprendre comment eux ils ont compris, et interprété le sujet dans leur situation, avec leur vécu.
Je commence à parler de cette envie autour de moi. J’y reçois des bons échos. Jusqu’à ce qu’une personne me demande si j’anime ce type d’ateliers en entreprises, pour aider des collaborateurs sur des thématiques de développement personnel, dans le cadre de leur politique de bien-être au travail… Je me rends compte que je peux faire une offre de cette idée. Il semble y avoir un besoin. Sortant tout fraichement du bilan de compétences, je rassemble toutes mes compétences, et vois que je peux mettre en avant toute mon expérience de facilitation en intelligence collective, pour animer ces ateliers.
L’idée était simple. Un groupe d’individus se retrouve pour échanger autour d’un support inspirant, dont ils ont pris connaissance avant l’atelier. Les ateliers sont animés en deux temps. Un premier temps, tel un club de lecture, les participants s’exprimaient sur ce qu’ils avaient aimé, moins aimé, compris, pas compris, ce à quoi cela avait fait écho en eux, les phrases qui les ont marquées. Puis un second temps, où les membres, forts de leurs échanges précédents, étaient invités à travailler sur leur rapport à eux avec le sujet du support inspirant. Et plus particulièrement sur la problématique qu’ils rencontraient, et travaillaient sur un plan d’actions pour y remédier. C’était ça BookCo, le club de lecture nouvelle génération sur du développement personnel.
La coopérative d’activité et d’emploi
Septembre 2018. A l’époque, je sortais tout juste de ma vie de salariée, je ne connaissais pas du tout les différents types d’accompagnement quand on se lance en tant qu’entrepreneur. En tout cas, deux choses étaient sures : je ne voulais pas me lancer seule, je voulais être accompagnée. Et malgré cette forte envie d’autonomie, j’avais un fort besoin de sécurité. J’avais rencontré une entrepreneure qui m’avait parlé d’une coopérative d’activité et d’emploi au sein de laquelle elle était. Sur le papier, cela semblait être la solution idéale vis-à-vis de ma situation : une coopérative m’accompagne sur le développement de mon activité, je suis libre de lancer l’activité que je souhaite créer, et ils me permettent de bénéficier de la sécurité du salariat. Je deviens alors entrepreneure-salariée.
Seulement, ce que je ne savais pas à l’époque, et que j’ai compris bien plus tard. C’est que la coopérative d’activité et d’emploi, c’est bien, mais c’est plus adapté pour des entrepreneurs déjà établis, qui facturent, dont l’offre, la cible, le positionnement, la tarification… sont clairs. Ce qui n’était clairement pas mon cas à cette époque.
Alors oui, je me nourrissais de beaucoup de conférences, de formations, et de nombreux podcasts autour de l’entrepreneuriat, Mais finalement, je n’avais pas un accompagnement progressif, et personnalisé compte tenu de ma situation. Je ne voyais que la partie visible de l’iceberg. Et ne travaillais pas sur les fondations de toute entreprise, qui sont dans la partie sous l’eau de l’iceberg.
Après plus d’un an à tenter plein de façons de faire, mais sans trouver la bonne, je quitte cette coopérative. Le principe m’intéresse toujours. Mais je l’ai intégrée beaucoup trop tôt. Mon projet n’était pas mûr. Et je découvre qu’il existe plein d’autres accompagnements à l’entrepreneuriat, et notamment de façon plus spécifique, sur toutes les étapes de la création d’entreprise.
Les accompagnements à la création d’entreprise
Janvier 2020. Ne voyant pas de suite sur l’accompagnement de la coopérative, qui est de plus en plus distante avec moi, et ne voyant pas mon activité fleurir, je décide de la nouvelle année pour remettre à plat toute cette expérience. Et c’est là que s’opère le pivot de BookCo, vers DevCo. La volonté d’entreprendre est clairement toujours très présente. L’envie d’agir par la force du collectif aussi. Je repose dans ma tête, et par écrit ce que j’aime bien, ce que je sais faire. Et je m’interroge sur l’impact que je veux avoir. Depuis juillet 2018, j’ai découvert l’entrepreneuriat social, par la porte du bénévolat. Je m’y sens bien avec ce public d’entrepreneurs sociaux. Nous partageons de nombreuses valeurs en commun. Nous avons cette envie d’agir vers un monde plus juste, et plus durable, pour la planète, et pour les Hommes. Je décide donc de pivoter, et d’adresser mes ateliers collectifs auprès de ces entrepreneurs à impact positif.
Lors d’un concours de pitch auquel j’ai participé, une entrepreneure m’avait dit être accompagnée par Positive Planet, sur la création de son entreprise. En rentrant chez moi, je me suis renseignée sur cette structure. Ils accompagnent des entrepreneurs dès la phase de création d’entreprise. Ils portent haut et fort des valeurs, et des engagements sociaux. Ils proposent d’accompagner de l’idée à l’immatriculation de l’entreprise. En passant par l’étude du besoin, de la cible, la création de l’offre, l’étude tarifaire, l’étude de la concurrence, la définition de la stratégie commerciale, et le prévisionnel financier. Tout y est. Tout ce qui m’avait manqué jusqu’ici. Toutes les fondations dont je parlais plus haut.
Je me fais donc accompagner par une conseillère de Positive Planet pendant 6 mois. 6 mois où je redécouvre pas à pas, dans le bon ordre les étapes pour construire mon activité. Finalement, par tous les ateliers, et autres formations décousues auxquels j’avais assistés, j’avais pas mal d’éléments en tête. Mais dans le désordre. Cette fois-ci, j’avais un suivi ordonné de cette création d’entreprise. Et c’est exactement ce dont j’avais besoin.
En parallèle de ça, et parce que je suis convaincue de la force du collectif, je suis deux accompagnements avec Makesense. Cela s’appelle des Sprints. Deux programmes collectifs en ligne, de 6 semaines, où nous sommes une promotion d’une dizaine d’entrepreneurs à avancer sur nos projets respectifs, selon les formations, et les modèles à compléter que nous envoient les formateurs chaque semaine. Avec un point en visio avec toute la promotion chaque semaine. J’ai suivi le Sprint Comprendre sa cible, pour aller à la rencontre de ma cible. Et le Sprint prototypage pour tester mon offre.
Avec ces deux accompagnements complémentaires, rapidement, le mastermind de DevCo est sorti de terre. J’ai à ce moment l’impression que les bases sont posées, que je vais au bon endroit, et que j’y vais dans le bon sens. J’ai une vision, je fais les choses de façon logique. Je sens que je réponds à un réel besoin, auprès d’une cible définie, qui me passionne, et que je peux apporter de la valeur.
Les Sprints de Makesense avaient une durée limitée, avec des exercices prédéfinis à l’avance. L’accompagnement avec Positive Planet a pris fin au moment où je me suis immatriculée. J’avais conservé en tête, pour la suite, cette volonté d’être toujours accompagnée, de ne pas agir seule dans le flou. Et d’être accompagnée de la bonne façon, par les bons interlocuteurs selon mes besoins, et l’avancement de mon projet. Et cette envie d’appartenir à un collectif. Etant donné que j’avais testé mon offre, je me sentais prête à la proposer au « monde » dans la vraie vie, mais je conservais au fond de moi cette crainte que ça ne prenne pas, étant donné tout le temps que j’avais consacré à mon projet jusque-là, sans aboutissement financier.
La couveuse d’entreprise
Août 2020, j’intègre alors une couveuse d’entreprise, Astrolabe Conseil. Cela me permet de réaliser mes premières facturations, dans un cadre structuré. J’accompagne mes premiers clients, je réalise mes premiers devis et factures, avec leur aide. Je me sens de plus en plus à l’aise. Mon offre se peaufine, s’étoffe, tant et si bien, que j’intègre dès décembre 2020 la coopérative d’activité et d’emploi de cette même structure.
La boucle est bouclée. Le format de coopérative me correspond en tout point. Il rassemble à la fois la sécurité du salariat, avec l’indépendance de l’entrepreneur, tout en étant accompagné au plus près par un conseiller, en pouvant bénéficier de formations, et d’un réseau d’autres entrepreneurs membres de la coopérative. Je pense avoir juste rencontré ce principe de coopérative à un stade un peu trop tôt, alors que je n’avais pas encore posé les bases de mon activité, et qu’ils n’apportent pas d’accompagnement à ces sujets. J’ai découvert par la suite qu’il existait d’autres acteurs qui pouvaient intervenir plus tôt. Mieux vaut tard que jamais.
Et vous, par quelles étapes êtes-vous passés pour créer votre entreprise ?
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A bientôt,
Antonella
Facilitatrice de développement entrepreneurial à impact
Avec DevCo, je contribue à la pérennisation et à l’accélération du développement des entreprises à impact positif.
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